Voici les raisons qui nous font tant aimer d'être des piétons et des cyclistes, en plus bien sûr, de s'éviter les bouchons de circulation et le stress de la conduite automobile aux heures de pointe.
Qu'on le veuille ou non, habiter dans des quartiers centraux de l'île, ça encourage certains déplacements à la marche. En effet, avant d'habiter à Montréal, nous n'avions jamais envisagé la possibilité de stationner notre voiture ailleurs qu'à quelques mètres de notre maison. Pourtant, en habitant en ville, il est plutôt rare d'avoir un stationnement réservé adjacent à notre demeure. Pour bien vivre Montréal, il faut donc sortir de nos habitudes basées sur la voiture et penser autrement!
Et si au lieu de tourner dans les rues près de chez moi avant de trouver un stationnement, j'en profitais pour joindre l'utile à l'agréable?
Notre incontournable, c'est la brouette. Elle nous permet de faire plus d'achats, ou encore d'apporter des provisions au parc pour toute la journée!
Tout d'abord, Maude était un peu réfractaire avec une perception que la cohabitation cycliste-automobiliste était très dangereuse. Les premières expériences étaient donc assez courtes et pour des trajets entièrement sur des pistes cyclables protégées (le REV est un circuit très intéressant). Cette exposition graduelle et positive nous a permis de prendre confiance et de trouver nos trajets préférés.
Le partage de l'espace fait partie du mode de vie montréalais. Sur les routes et les pistes cyclables, le même principe s'applique et s'ajuste en fonction du type de voie disponible. Généralement, le respect et la tolérance sont présents, tant de la part des cyclistes que de la part des automobilistes, piétons, trotinetteux et tous les autres mode de transport que l'on peut rencontrer sur notre route!
Initialement, nous n'avions même pas nos vélos personnels. Nous avons toutefois la chance à Montréal d'avoir Bixi. C'est grâce à ce service que nos expériences montréalaises en vélo se sont naturellement multipliées. C'est finalement devenue une de nos options favorites entre avril et octobre.
En complément, nous avons aussi finalement fait l'achat d'un vélo personnel.
Les deux options sont intéressantes pour des contextes différents. En effet, notre vélo nous permet d'aller plus directement à l'endroit souhaitée (au lieu de passer par une borne Bixi), alors que le Bixi nous permet d'être beaucoup plus flexible dans nos déplacements. Avec Bixi, il est possible de laisser le vélo à une borne, puis de reprendre un autre vélo (ou autre mode de transport) plus tard et d'un autre point de départ.
Le cyclisme d'hiver est finalement devenu mon (Maude) mode de déplacement principal. Étonnant considérant mes craintes initiales. Au départ, c'était clairement l'avantage de temps qui m'a motivé. En effet, du printemps à l'automne, l'utilisation du vélo me permet de faire mon déplacement entre la maison et le travail en 20 minutes. L'hiver, en transports en commun, je dois planifier plus du double du temps pour faire ce même trajet.
En discutant avec des amis qui utilisaient déjà leur vélo à l'année, j'ai décidé de me lancer, juste pour essayer. C'était le début de l'aventure!
Au fil des saisons, j'ai fait certains ajustements. Voici donc quelques facteurs favorables pour bien vivre la saison hivernale en vélo:
Bien planifier ses rendez-vous chez le mécanicien de vélo (ils sont surchargés lors des changements de saison)!
Au besoin, avoir un plan B. Certains bons mécaniciens offrent des services à domicile pour les mises au points.
Considérer que son vélo s'abimera davantage avec le sel en hiver.
Personnellement, j'ai finalement fait le choix d'avoir deux vélos. Je garde le plus vieux pour l'hiver.
Avoir le bon équipement. Mes incontournables:
pneus à clous;
lunettes de ski;
pantalons et mitaines qui coupent le vent;
lumières avant et arrières pour être bien vu;
sacoche de vélo (ici, ça vaut la peine d'investir si vous le pouvez).
Ajuster son chemin en fonction des conditions.
Pour ma part, je peux éviter les pistes cyclables étroites partagées avec les voitures lorsqu'elles sont rempli de glace. Je peux ainsi éviter de prendre la voie des automobilistes et demeurer plus en sécurité.
Se garder un plan B pour les lendemains de tempête (transport en commun ou collègue dans le voisinage!)
Si vous avez la chance d'explorer Montréal, que ce soit pour quelques heures ou quelques décennies, amusez-vous dans vos déplacements! Ce ne sont pas les options qui manquent ici!